Nous concluons la série Gérard Vincent en revenant au premier album. Non pas que je vous ai gardé le meilleur pour la fin...
Si je ne taris pas d'éloge envers cet artiste hors-norme qui m'a ému dans son
livre, dont la longueur inappropriée du titre m'empêche de vous le citer ici, et dont j'ai beaucoup apprécié les 2 dernier albums, je ne peux que me ranger du côté des détracteurs concernant ces débuts d'artiste.
Si Potemkine assure la partie instrumentale (sauve les meubles ?), Gérard n'est pas à la hauteur et notamment sur la voix. D'où qu'il vienne un chanteur doit savoir chanter.
Un premier album avec tous les défauts que celui-ci peut comporter : on chante faux, le champ musical passe un peu par tous les aspects du rock mais sans jamais en proposer quelque chose de personnel.
Heureusement qu'il n'en ai pas resté là.
Cependant, après avoir écouté ces deux autres albums et surtout après avoir lu son
livre, on peut en retirer quelque chose que les autres n'auront pas... Les textes sont très autobiographiques et complètent plus explicitement que les albums qui vont suivre (c'est aussi un peu son défaut) le récit qu'il nous avait fait de sa vie sur papier.